Bonjour,
Décidément, le rythme de mes publications par ici est de plus en plus irrégulier - moi qui pensais que la période de la grossesse ferait jaillir mille et une réflexions… Enfin, ne vous méprenez pas : le sujet occupe 90% de mon temps de cerveau et les réflexions me viennent en effet par milliers, simplement, c’est souvent brouillon, fluctuant et je manque de temps, d’énergie (ou d’envie aussi) pour partager tout ça.
En ce moment par exemple, je suis mi-amusée, mi-terrifiée face à tous les changements qui nous attendent, compte-tenu de ma propension à être très frileuse à mettre le moindre orteil en dehors de ma zone de confort. Je dis que ça m’amuse à moitié, simplement parce que je suis saisie par l’ironie de la situation, moi qui ai tendance à craindre les changements et l’inconnu. Or, cette année, il y a non seulement l’arrivée d’un enfant qui va chambouler ma vie (sans que je sache exactement ce que ça va me faire traverser) mais comme si ce n’était pas assez de changements inconnus, on a aussi récemment décidé d’acheter un appartement. Un appartement sur plan. C’est à dire qu’on n’a pas pu le visiter au préalable, vu qu’il n’existait pas encore au moment de la signature. (…)
Alors oui, vous allez me dire que c’est super, que j’ai vraiment des problèmes de riche (et vous n’auriez pas tout à fait tort) mais pour quelqu’un qui a besoin de beaucoup se projeter, ça fait quand même deux énormes choses de la vie en forme de points d’interrogation. Évidemment, une part de moi se réjouit de tous ces changements à venir, mais impossible de faire taire l’autre partie de moi, celle qui a peur… de tout.
Pourtant, à maintenant 36 ans, je devrais savoir que quoi qu’il arrive, mes capacités d’adaptation sont assez grandes, mine de rien. Et qu’à force d’avoir été forcée hors de ma zone de confort j’ai développé ma résilience (entre autres). Mais non, mes appréhensions face à l’inconnu n’ont pas diminué avec le temps, hélas.
C’est drôle d’ailleurs, mon mec dit souvent que j’ai vécu “plein d’aventures” dans ma jeunesse (contrairement à lui) et admire quelque peu (je crois) ma façon de m’en être toujours sortie - j’ai en effet beaucoup déménagé (parfois en catastrophe, ou presque), j’ai été financièrement indépendante de ma famille assez rapidement et professionnellement, ma reconversion récente a plutôt été une belle réussite. Et c’est vrai que même si je sais le stress que toutes ces situations m’ont apporté, je suis plutôt fière de ce parcours.
Dans le fond, je sais que tout ira toujours bien, d’autant plus que je ne suis pas seule face à ce qui nous attend (dans le cas des deux gros points d’interrogation de cette année) et je peux faire confiance à mes capacités d’adaptation sus-mentionnées pour faire face aux problèmes qui pourraient survenir. Mais tout ça c’est ma raison qui le dicte, or je me laisse tout de même souvent aller aux sentiments (et eux, ils ont peur, vous l’aurez compris).
Bref, cette réflexion tourne un peu en rond, d’autant qu’en ce moment je me sens légèrement dépassée par les évènements - cet enfant devrait être là dans moins de trois mois, et il nous reste mille choses à penser, à faire (et à acheter surtout). Il y a deux mois je pensais avoir les choses en main, après avoir terminé de faire nos listes (d’achats et de naissance) mais depuis, le temps est passé je ne sais où, et j’ai l’impression que l’accouchement est imminent, alors qu’on s’est toujours pas décidé sur quel berceau acheter. (…)
Je suis en vacances ces jours-ci, peut-être que ma sérénité reviendra (paradoxalement) quand je serai de retour au travail et que je n’aurai plus le temps de m’inquiéter autant… mais alors, qu’est-ce que ça donnera, le congé maternité ?!
À suivre donc…
Et vous, ça vous évoque quoi, de sortir de votre zone de confort ? Et si vous avez des conseils pour que je prenne du recul face à l’inconnu des prochains mois, n’hésitez pas ! (sauf si c’est pour me suggérer de faire de la méditation)
Récemment j’ai aimé…
⛲️ Il y a peu, je suis allée découvrir Aix-en-Provence le temps d’un week-end ensoleillé avec ma petite sœur avec pour seul programme : flâner et se reposer. On peut dire que c’était mission accomplie, vu qu’on a passé le week-end à découvrir la ville tranquillement, à manger plein de bonnes choses (la ville a une belle offre végéta*ienne en plus !), flâner dans de chouettes librairies, s’extasier devant les jolies places où il fait bon vivre et lire.
J’ai détaillé un peu davantage notre programme (avec quelques bonnes adresses) sur Instagram si ça vous intéresse !



📚 Côté lecture, je suis toujours plongée dans des livres qui traitent de près ou de loin de la parentalité, la grossesse ou du périnée (oui) mais parmi mes autres lectures récentes j’ai notamment beaucoup aimé la BD Minuit Passé de Gaëlle Geniller.
On y rencontre Guerlain et son jeune fils, revenus vivre dans le manoir de l’enfance de ce dernier… mais de drôles de choses ont l’air de se passer entre ces murs pleins de souvenirs et les insomnies de Guerlain rendent ses nuits d’autant plus compliquées.
Le dessin est tout bonnement sublime et l’histoire, un poil gothique dans son ambiance, est pleine de douceur, je vous la conseille donc chaleureusement !
Si on reste dans le registre de la douceur, j’ai terminé tout récemment le roman Une saison à l’atelier de poterie, de Yeon Somin, un roman coréen publié aux éditions Nami et qui suit Jeongmin, qui a récemment claqué la porte de son travail, fait une dépression, mais retrouve peu à peu le goût à la vie en fréquentant un atelier de poterie.
C’est un roman typiquement cosy et doux (c’est la spécialité des éditions Nami), il ne s’y passe pas forcément grand chose, les personnages évoluent doucement, se retrouvent autour de bons petits plats et de leurs poteries, mais ça réchauffe le cœur. Ce ne sont pas des livres inoubliables (pour moi) mais c’est le genre de lecture réconfortante à glisser au milieu d’autres lectures, une fois de temps en temps.
À noter que je l’ai beaucoup plus apprécié que Bienvenue à la librairie Hyunam, un autre roman coréen du même style, que j’avais lu en début d’année, mais qui m’avait bien plus ennuyée…
🍿 Au cinéma, ces temps-ci, je n’ai pas forcément eu de gros coups de cœur (c’est pour faciliter ma résiliation prochaine de ma carte UGC c’est ça ?) mais je crois que le film qui m’a le plus touchée récemment c’était Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, adapté d’un livre qui est lui-même adapté de l’histoire vraie de son auteur, Roland Perez.
Ce dernier est né avec un pied-bot dans les années 60’ et le film/le livre parle du combat de sa mère pour réparer ce handicap - elle promet à son fils qu’il marchera comme les autres et vivra une vie fabuleuse.
Je ne suis pas forcément très fan de Jonathan Cohen, mais dans le registre un peu plus dramatique de ce film, je l’ai trouvé assez touchant, même si évidemment c’est Leïla Bekhti que j’ai trouvé la plus émouvante dans ce très joli film que j’ai trouvé lumineux (et aussi assez drôle).
J’ai emprunté le livre à la bibliothèque, on verra s’il me séduit autant !
🖼️ Un mot rapide sur une expo que je suis allée découvrir cette semaine : Aubusson tisse Tolkien, au Collège des Bernardins, à Paris.
C’est une (assez) petite expo (seize œuvres en tout), gratuite, à aller découvrir si vous aimez Tolkien (ou la tapisserie ?) et que vous êtes de passage dans le 5e. C’était assez chouette de découvrir ces tapisseries en grandeur nature (c’est très grand, on imagine le temps que ça a pris à être tissé !) et ça donne envie de se (re)plonger à nouveau dans le Seigneur des Anneaux et autres œuvres de Tolkien.
Si ça vous tente, pensez à réserver un créneau, même si c’est gratuit ! (À voir jusqu’au 18 mai.)
🎈 Et puis, en vrac (ça m’aidera peut-être à m’ancrer davantage dans le présent plutôt que de m’inquiéter pour l’avenir) :
Tous les matins je m’émerveille devant les arbres qui sont face à notre chambre à coucher et qui ont l’air d’avoir retrouvé leurs feuilles en une nuit 🍃 (j’éprouve aussi une intense nostalgie d’avance à l’idée de ne plus avoir ces arbres devant ma fenêtre dans notre futur appartement, mais ceci est une autre histoire)
J’ai beaucoup écouté le dernier album de Lady Gaga, je l’aime beaucoup - et vous ?
Mes chats, qui me font des câlins les matins paresseux que je passe au lit, sont toujours les plus mignons des chats à mes yeux 🥰
On a aussi passé une nuit au milieu de la forêt, dans une tiny house Parenthèse, en début de semaine, dernière petite escapade à deux et c’était si paisible - je vous recommande l’expérience !
L’enfant qui grandit en moi donne des coups de plus en plus forts et c’est vraiment une drôle de sensation, c’est fou, c’est rassurant, c’est un peu étrange… Quand il a le hoquet, c’est rigolo aussi.
Mes tenues du moment - legging, t-shirt et longue chemise - sont d’un confort qui me ravit.
De nos fenêtres, même si on vit en ville, on observe souvent ces temps-ci dans le jardin de notre résidence, un pivert le jour et un renard la nuit, ça me donne presque l’impression d’être un peu à la campagne…
Le beau temps, de pair avec l’explosion printanière de la nature, m’ont apporté beaucoup de joie ces dernières semaines. Quel bonheur de redécouvrir ça tous les ans !
J’ai bien hâte d’entamer notre colombe de Pâques pistache-chocolat aujourd’hui, miam, miam ! 🐣
Je vous laisse donc avec ma chanson favorite du dernier album de Lady Gaga et dont je ne me lasse toujours pas…
Cette newsletter me paraît bien imparfaite et brouillon, et j’ai même hésité à la publier, mais comme on dit, better done than perfect, et ça reflète sans doute assez bien mon tumulte intérieur (pas très organisé) du moment. En espérant que la prochaine fois que je vous écris, ce sera avec plus d’apaisement.
Bon dimanche, profitez bien de vos chocolats et à bientôt !
Félicitations pour l'achat de l'appartement Yasmine !!! (et je comprends ta réticence pour l'achat sur plan, c'est quelque chose qui me ferait un peu peur aussi je pense et pour les mêmes raisons que toi !)
Trop mimi Yasmine, tu as bien fait d'appuyer sur publier !