And that's a wrap!
Quelques pensées au sujet de l'an passé, mais aussi au sujet de l'année à venir...
Bonjour,
Je viens de finir mon thé, Adam Melchor chante dans mon salon, un chat fait paresseusement sa toilette dans son arbre à chat non loin, et le sapin brille encore un peu (on l’enlève ce week-end, ici on laisse toujours passer l’épiphanie avant de le ranger pour de bon). Ça y est, on est en 2024 et il était temps que je revienne partager quelques pensées avec vous.
Le temps est passé vite, décembre m’a filé entre les doigts, dans cette douce-amertume de la vie d’adulte qui regrette de ne pouvoir suffisamment profiter de la douce ambiance de Noël. Je n’ai pas eu le temps de faire de bredele cette année, j’ai couru après les cadeaux alors que d’habitude je m’y prends davantage à temps (bon et déformation professionnelle peut-être mais : j’ai quasiment offert que des livres) et je n’ai même pas fini mon puzzle de Noël.
La faute à beaucoup-de-choses-à-faire-au-boulot et à une fatigue de saison notamment. Malgré tout, j’ai quand même profité de l’ambiance festive autant que possible et les fêtes en famille ont été douces, c’est l’essentiel.
Mes vacances ont coïncidé avec le début de l’année et j’attendais de pied ferme cette semaine pour me reposer, enfin. Plutôt une bonne façon d’aborder 2024 je trouve, non ?
D’ailleurs, avant tout : je vous souhaite une belle nouvelle année, j’espère qu’elle vous apportera de belles choses et j’en profite pour vous remercier de me lire, ça fait quand même quelque chose de savoir que vous êtes aujourd’hui 500 personnes à me lire (c’est fou !), moi et mes pensées parfois un peu erratiques.
Pendant de longues années, je faisais un petit bilan de l’année passée sur mon blog (qui prend vraiment la poussière étant donné que le dernier article en date… est mon bilan de l’année 2022), histoire de regarder en arrière une dernière fois, de me souvenir des jolies (et moins jolies aussi) choses avant d’aborder une nouvelle année. Mais cette fois, je ne suis pas sûre de le faire, du moins pas tout à fait de la même façon.
J’ai si longtemps consigné mes souvenirs sur internet, confié mes états d’âme et écrit dans mon blog comme dans un sorte de journal intime à ciel ouvert. La newsletter, lancée il y a plus d’un an, a pris le relais, mais globalement je m’interroge sur ces habitudes1 qui, en plus, avec le temps, s’amoindrissent (je crois que le naufrage de Twitter y est pour beaucoup aussi, moi qui passais mon temps à partager des tonnes de choses via ce biais, j’ai totalement perdu l’habitude et peine à la retrouver sur d’autres applications similaires comme Bluesky…).
Et pourtant… j’ai quand même envie de parler encore un peu de 2023, alors en avant les souvenirs !
L’année passée a été dominée par un truc, vous le savez : LE CONCOURS2. Ça et évidemment, mon déménagement. Autant vous dire que c’était à la fois une année très importante et très angoissante. Vraiment, à la même époque, l’an dernier, je n’en menais pas large et j’étais une grosse flaque d’anxiété. Je me souviens que je n’étais pas forcément très heureuse je cherchais un‧e psy (spoiler : je n’en ai finalement jamais trouvé) et j’avais beaucoup de mal à vivre avec légèreté.
J’avais beau me dire que ma vie n’était pas en jeu, j’avais du mal à prendre du recul. (et puis d’autres contrariétés personnelles s’étaient ajouté à tout ça, alors vraiment c’était pas la joie)
Et puis est arrivé l’été, un répit de courte durée côté concours et la décision de déménager, de quitter Paris intra-muros, a été prise. J’ai l’impression que tout s’est fait en un clin d’œil, presque trop vite en réalité, alors que ça faisait un moment que je me demandais si ça ne finirait pas par arriver (vu que c’était principalement pour me rapprocher de mon travail).
À l’heure actuelle, je digère encore doucement ce changement. Parfois je repense à mon quotidien à Paris avec tellement de nostalgie et de regrets que je me trouve ridicule - mais je ne peux pas faire disparaître ces sentiments d’un coup de baguette magique, alors j’essaie de les vivre en me disant que ça finira bien par passer3.
Mais l’an dernier a aussi été marqué par l’adoption de Cléo, petite chatte mignonne mais parfois si malicieuse que je me dis souvent qu’on aurait dû l’appeler Loki. Et puis nous sommes retournés à Londres entre amis, on a retrouvé la Bretagne cet été et découvert un bout de Touraine aussi. On a vu deux comédies musicales à Paris et une à Londres (42nd Street, Moulin Rouge! et West Side Story, toutes trois très chouettes) et j’ai tâché d’aller au cinéma aussi souvent que possible (34 fois en tout, dont deux fois pour voir Barbie). Et tant qu’on est dans les chiffres, j’ai lu 75 livres tout rond, moins que l’an dernier, mais hé, je ne prends plus assez les transports pour y lire beaucoup. Pour les curieux, voici mon année en livres, sur Goodreads (pour arriver à ce chiffre qui peut être impressionnant, il faut savoir que la moitié sont des BD tout de même, ça se lit bien plus vite qu’un roman).
Bref, malgré toute l’anxiété, les changements, je crois que 2023 n’était pas si mal, entre les lignes. Je lisais ça d’ailleurs, dans la dernière newsletter de Marine, que la vie ne se passait pas (que) dans les gros titres et ça a pas mal résonné en moi cette idée.
L’autre jour j’ai parcouru ma pellicule photo sur mon téléphone, et si je me désole parfois de ne plus prendre autant de photos qu’avant (ce qui n’est peut-être même pas vrai) ce que j’y ai vu étaient justement des moments de la vie de tous les jours - des photos de mes chats, de mes proches, de nos repas, des belles vues de Paris, de jolis ciels et couchers de soleil, la nature, la ville, la vie. Il n’y avait en revanche aucune photo de mes salles d’examen du concours et assez peu de mes cartons de déménagement (mais beaucoup de mon ancienne vue sur les toits de Paris, ça oui…).
Et alors, 2024 ? Depuis longtemps, je ne prends plus vraiment de résolutions, et même les intentions qu’on voit fleurir un peu partout ont un peu trop le goût de résolutions4 habilement déguisées sous couvert de bienveillance, mais je sais déjà que cette année sera sans doute plus tranquille, car… sans concours à préparer.
À ce titre, je renoue donc davantage avec une existence au jour le jour, synonyme de légèreté, qui m’a plutôt réussie jusqu’ici, dans ma vie. En revanche, cette année je vais fêter mes 35 ans, et si encore une fois je n’ai pas du tout l’impression d’avoir réellement cet âge là, il s’accompagne de nombreuses réflexions autour de la maternité. Nul doute que je vous en reparlerai par ici, vu que ça commence à prendre beaucoup de place dans ma tête.
Je me souhaite donc davantage de clarté pour 2024, de la sérénité retrouvée, de la légèreté (la fameuse) et peut-être de vivre ma nostalgie avec moins de passion, mais ça, écoutez, ça fait de moi la personne que je suis, alors…
Et à l’instar de Florence, qui a partagé dans sa dernière newsletter des questions pour se souvenir de l’année dernière avec douceur, tout en se préparant à l’année qui vient (un exercice que je vais garder pour mon journal, rien que pour moi, pour une fois) voici quelques petites choses que j’ai envie de faire cette année - rien d’incroyable, mais je crois que ça me ferait du bien !
Me replonger un peu dans la photographie. Que ça veuille dire (enfin) retoucher et/ou développer numériquement des photos que j’ai prises il y a longtemps (et toujours pas traitées…) ou reprendre des photos, en numérique ou en argentique, j’aimerais bien remettre un peu (plus) de photo dans ma vie. J’ai toujours adoré ça, sans prétention, et j’ai bien envie d’en faire un peu plus cette année. L’autre jour j’avais par exemple emmené mon appareil photo à Paris, mais je ne l’ai finalement pas sorti de mon sac… mais le même jour, j’ai racheté une pellicule pour mon Diana Baby ! À petits pas donc.
Bouger davantage, d’une manière ou d’une autre. Le sport c’est pas trop mon truc, comme beaucoup, c’est un sujet conflictuel depuis l’EPS à l’école, mais quand j’étais au chômage je faisais régulièrement du yoga, et ça me faisait du bien. Je marchais un peu plus quand je vivais à Paris aussi je crois, alors cette année j’aimerais bien refaire un minimum d’exercice. J’ai prévu de m’acheter un vélo, pour aller au travail sans devoir composer avec les horaires (pas idéaux) des bus et là où j’habite maintenant, il y a aussi une forêt pas très loin, alors dès qu’il refera doux, je suis sûre que ça sera chouette !
Lire avant de dormir plutôt que de scroller sur Instagram… Depuis que je n’ai plus 1h de RER par jour, fatalement, je lis carrément moins, alors que j’adore ça. Lire avant de dormir serait donc une solution pour remettre de la lecture dans mon quotidien.
Finir un jeu vidéo, n’importe lequel parmi les dizaines de jeux que j’ai “en cours”. Je me suis rendue compte que je n’avais pas fini un seul jeu vidéo depuis… mon adolescence !? Alors oui, je joue à beaucoup de jeux infinis (type Dreamlight Valley ou Animal Crossing) mais j’ai entamé des tas d’autres jeux, que j’adore au demeurant, mais que je n’ai pas encore terminé. Ça veut peut-être dire quelque chose de mon caractère ?
Tout ça pourrait ressembler à des résolutions, mais en réalité c’est juste des petites choses que j’ai envie de faire cette année. Et si je n’y arrive pas, tant pis, ce n’est pas très grave.
Voilà, c’est ici que s’achève cette newsletter, probablement un peu longue et décousue - c’est d’ailleurs aussi pour ça que je ne vous partage pas mes derniers coups de cœur culturels, ce sera pour la prochaine fois (ou peut-être aussi sur Instagram, j’aimerais bien reprendre mes partages de manière plus régulière là-bas, et peut-être pas en stories où ce n’est pas très pratique à consulter sur la durée… à suivre).
Passez un beau début d’année, j’espère que ce sera l’occasion d’un peu de repos et de douceur. Personnellement, je n’aime jamais beaucoup cette partie de l’hiver qui s’annonce, je préfèrerais hiberner, alors j’y vais à mon rythme, et ça sera très bien comme ça.
À bientôt et bon dimanche !
Voici un album que j’ai beaucoup écouté au sortir de l’adolescence, et que, par hasard, j’ai pas mal réécouté récemment. Il est toujours aussi bien, vous m’en direz des nouvelles !
Et je ne suis pas la seule, j’ai trouvé ce texte de Pauline sur Instagram (notamment) très intéressant, lisez-le !
Pour ceux qui l’ignorent, j’ai passé un concours de la fonction publique en 2023, pour avancer en grade et surtout espérer être titulaire (moi qui étais embauchée en bibliothèque en tant que contractuelle). J’ai pu bénéficier d’une prépa concours avec le CNFPT et c’était chouette, mais l’année a donc été assez stressante pour moi. Heureusement, j’ai eu le concours !
Un peu comme avec mes habitudes de partages en ligne, j’ai beaucoup de mal à passer à autre chose, parfois. J’imagine que c’est lié à la nostalgie qui fait partie intégrante de mon caractère ?
Cette fois c’est Florence qui a tout à fait trouvé les mots pour dire ce que je pense des intentions. Et de la flemme aussi.
Bonjour Yasmine,
Je prends le temps de commenter, ce que je ne fais jamais, pour te dire que tes newsletter sont un vrai petit bonbon que je déguste chaque fois avec plaisir, avec cette impression (complètement fausse, bien sûr) de lire la lettre d'une amie écrite juste pour moi. Je te souhaite le meilleur pour 2024 et je me réjouis déjà de continuer à te lire 😊
❤️ merci pour la citation
Hahah, j’adore que tu joues aux jeux vidéos 😄 Où habites-tu désormais ?!