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Jan 22, 2023Liked by Yasmine

Merci mille fois. Des fois on se sent seules et votre texte m'a montré que c'est qu'une false impression. Je partage tout à fait vos avis sur le sujet du travail. J'espère que bientôt plus de personnes seront en accord avec nous ! Bon dimanche.

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Jan 22, 2023Liked by Yasmine

Merci pour ce billet! Enfin quelqu’un qui ose dire ce que je ressens depuis longtemps. J’ ai aussi suivi des études littéraires que j’ adorais puis la douche froide : le monde du travail n’ était en rien ce que j’ espérais…J’ aimerais aussi travailler entourée de livres quoique dans mon cas j’ ai finis dans l’ enseignement si méprisé et j’ en ai plus qu’ assez que partout et même à de jeunes élèves on ne parle que rentabilité, réussite et argent…Quelle époque angoissante…J’ ai aussi fait grève, bien sûr, pour que l’ avenir de ma fille et de mes élèves ne soit pas que riant pour les plus riches…

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Quand j'étais gamine, je voulais faire plein de métiers différents. Journaliste, paléontologue, vétérinaire... Tout me passionnait, m'intéressait et c'est toujours le cas aujourd'hui.

Déjà, je ne crois pas à la "monogamie" du travail. Rester dans la même structure toute sa vie, comme ç'a été le cas pour les autres générations, c'est non.

Et puis la course au CDI... La première fois que j'ai signé un contrat de ce type, je ne m'en suis même pas vraiment rendu compte. Ça ne me faisait ni chaud, ni froid. C'était dans la restauration rapide et ça ne voulait rien dire à mes yeux. Pendant une grosse semaine, je me demandais ce que je faisais là... Moi, la végétarienne, qui ne fous jamais les pieds dans un fastfood et qu'on essayait de forcer à manger de la viande pour "goûter le produit" qu'on allait vendre aux client·e·s. Je suis rapidement partie, et tant mieux.

Et puis le deuxième, ah. J'étais fière. Et on sait comment ça s'est terminé. J'étais déjà en plein burnout, mais je pensais que ça "aiderait" à me sentir mieux. Mais, en fait, j'étais coincée.

Si je pouvais ne pas travailler pour (sur)vivre, je ne le ferais pas. J'occuperais mes journées comme je l'entends. En faisant des activités manuelles, du jardinage, du bricolage, de la couture... Regarder des séries, des vidéos sur Youtube, lire un livre. Aller me promener, faire du vélo, partir en randonnée. Faire du bénévolat et offrir mes services. Ou ne rien faire, me reposer, prendre soin de moi.

Mangeons le capitalisme. ✊

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Jan 23, 2023Liked by Yasmine

Newsletter très intéressante !

Jusqu'à une période pas si éloignée, le travail prenait une énorme partie de ma vie. Je finis ma journée plus tôt que d'habitude ? Mais enfin qu'est-ce que je peux faire pour attendre le repas et le film du soir ??

Et c'est les confinements qui m'ont, je pense, permis de découvrir d'autres choses (enfin, pas que les confinements, j'étais en crise existentielle depuis sûrement un ou deux ans avant ça, mais je pense que ça m'a permis d'avancer dans ma réflexion et donc moins stresser !). J'ai pu prendre du recul sur mon activité, arrêter petit à petit de culpabiliser si j'ai des journées où je ne suis pas productive (un travail de tous les jours, ça), et surtout trouver une passion et des activités qui me nourrissent ! Le travail ne fait pas tout.

J'ai la chance depuis quelques mois d'être promue à une activité qui me correspond mieux, mais pour combien de temps ? Je compte surtout sur mon travail pour m'offrir un train de vie sympa (payer un lieu de vie cool, financer ce qui m'épanouit vraiment...), pas être ma raison de vivre et d'être en société. Je vaux nettement mieux que mon job ! J'ai de la chance d'être dans une structure qui me convient pas mal en ce moment, mais si demain ça doit changer, ça changera, et j'espère bien que ça ne remettra pas toute ma vie, toute ma confiance en moi, tous les à côtés de mon activité professionnelle, en cause !

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